Comment mieux prendre soin de nos aînés ?

A l’occasion de la Journée nationale des aidants du 6 octobre, faisons le point sur nos solutions pour accompagner nos proches âgés en situation de dépendance.
Faire face à la dépendance
Chaque jour en France, des millions d’aidants soutiennent un ou plusieurs proches au quotidien. La Journée nationale des aidants de ce début d’automne est un moment de mobilisation collective qui permet de faire connaître à la fois les conséquences liées à la perte d’autonomie pour soi et les différentes aides mises à la disposition des aidants.
Le vieillissement de la population est une réalité, et il conduira la plupart d’entre nous un jour ou l’autre à prendre soin d’un proche âgé. L’âge est le principal déclencheur de la perte d’autonomie, souvent aggravée par des accidents (chutes et fractures) ou diverses maladies (Alzheimer, arthrose, ostéoporose…). Les périodes de confinement que nous avons vécues ont aggravé l’isolement des personnes âgées à un moment où elles avaient plus que jamais besoin d’être accompagnées.
Mieux vaut prévenir la perte d’autonomie en détectant au plus tôt les premiers signes de faiblesse. Il sera alors plus facile de prendre le temps de s’organiser, d’aménager le domicile si nécessaire et de préparer éventuellement un dossier de demande d’aide financière.
BON À SAVOIR
On compte de plus en plus de personnes âgées en situation de dépendance en France :
elles sont aujourd'hui plus de 2,5 millions et seront 4 millions en 2050*.
Aujourd’hui 3,9 millions d’aidants s’occupent d’une personne âgée de 60 ans ou plus**
Des aides pour les aidants
Risques d’épuisement, difficultés à équilibrer sa vie professionnelle et personnelle… La vie de l’aidant n’est pas de tout repos, surtout si le proche aidé a besoin d’un soutien constant. L’aide peut prendre de multiples formes : des gestes essentiels du quotidien comme les repas, le ménage ou la toilette en passant par l’accompagnement extérieur pour les promenades ou les courses.
Les personnes ayant besoin d’aide au quotidien ont aussi souvent besoin de soutien psychologique, et parfois tout simplement de présence pour se sentir moins seules.
Les aidants dont le proche bénéficie d’une Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) peuvent obtenir un « Droit au répit »(1). Cette allocation de quelques centaines d’euros par an permet par exemple à l’aidant d’employer ponctuellement un relais à domicile pour qu’il puisse se reposer et se dégager du temps.
VOUS AVEZ DES QUESTIONS ?
N’hésitez pas à vous rapprocher de votre conseiller si vous avez dans votre famille des personnes aidantes ou aidées, et que vous souhaitez être accompagné.
Prendre rendez-vous* Source INSEE, dans Le Monde juillet 2019 : https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/07/26/en-2050-la-france-pourrait-compter-4-millions-de-personnes-en-perte-d-autonomie-selon-l-insee_5493611_3224.html
** source : chiffres DREES 2019
(1) La loi d’adaptation de la société au vieillissement votée en décembre 2015 crée un droit au répit. Ce droit au répit permet aux proches aidants des personnes âgées en perte d’autonomie, de se reposer ou de dégager du temps.