Pourquoi et comment diversifier ses placements financiers ?
Les informations contenues dans ce document sont exclusivement de nature générale et non exhaustive. Le contenu est proposé à titre informatif et ne constitue en aucun cas un conseil de la part de Société Générale. Il ne peut se substituer au conseil personnalisé dispensé par un professionnel qui vous proposera une solution adaptée à votre situation personnelle.
Il est important de constituer et de répartir son épargne en fonction de ses objectifs d’investissement, de sa situation budgétaire et patrimoniale, de son appétence au risque, de ses compétences financières et de son horizon de placement. Pour diversifier son patrimoine financier, l’investisseur peut combiner différentes variables : l’horizon de placement, l’enveloppe fiscale, les différentes classes d’actifs choisis…
À retenir
Une épargne de précaution est nécessaire afin de faire face à toutes dépenses imprévues
Société Générale propose un large choix de supports d’investissement pour investir sur les marchés financiers.
Combiner les différents types de placements
« Quel horizon pour mon investissement ? » est une question que tout épargnant a intérêt à se poser. Car, investir, c’est faire le choix d’immobiliser de l’argent, un temps donné, dans le but d’obtenir une meilleure rémunération. Mais, pendant la durée de cet investissement, la vie continue avec ses besoins, ses imprévus et ses opportunités. Il est donc judicieux de toujours conserver une épargne immédiatement disponible. Ne pas disposer d’une épargne de précaution, appelée aussi « matelas de sécurité », peut vous exposer au risque de devoir mettre en place un crédit à la consommation ou à réaliser des transactions sur vos placements financiers à un moment où les marchés ne seraient pas favorables. Les livrets réglementés comme le livret A ou le Livret de Développement Durable sont particulièrement indiqués pour placer ses liquidités.
Les investissements sur les marchés financiers prévus sur du moyen/long terme, quant à eux, permettent
d’envisager des performances plus élevées en contrepartie d’un risque de perte en capital. Ils offrent
aussi une gamme très large de supports d’investissement.
La bonne répartition entre l’épargne de précaution (livret A, Compte Sur Livret, etc.) et les placements
financiers sur le long terme est une des clés essentielles pour réussir la diversification de ses
placements.
Varier les enveloppes fiscales
Il existe 3 enveloppes fiscales :
- l’assurance vie pour se constituer un capital ou faire fructifier son capital avec un accès à de nombreux supports d’investissement, selon le contrat,
- le compte titres avec un accès à tous les titres cotés (actions, obligations, Sicav, etc.) ou à des titres non cotés,
- le PEA (Plan d’Épargne en Actions) et PEA PME pour accéder aux actions de sociétés européennes, aux parts de Sicav, de fonds communs de placement et aux titres non côtés éligibles aux PEA et PEA PME.
L’assurance vie est un placement qui révèle ses atouts sur le long terme : dès 8 ans de détention, l’épargnant bénéficie pleinement de la fiscalité avantageuse de cette enveloppe fiscale. Un contrat d’assurance vie peut être investi :
- sur le support Sécurité en euros pour sécuriser une partie de l’épargne,
- sur des supports en unités de compte afin de chercher à dynamiser le rendement, en contrepartie d’un risque de perte en capital plus ou moins élevé en fonction des supports d’investissement choisis.
Pour les investisseurs qui souhaitent élargir encore plus leur choix de placements financiers, le compte titres ordinaire (CTO) permet d’accueillir tous types d’actifs, sans limitation géographique et sans contrainte d’immobilisation. En revanche, tout revenu et plus-value d’un compte titres ordinaire est soumis par défaut au prélèvement forfaitaire unique de 12,8 % et aux prélèvements sociaux au taux de 17,2%.
Le PEA (Plan d’Épargne en Actions) est un contrat qui permet à l’épargnant de se constituer un portefeuille d’actions européennes dans un cadre fiscal avantageux (jusqu’à 150 000 € par personne). L’épargnant alimente son PEA par des versements libres ou programmés. Il peut accueillir des parts d’Organismes de Placement Collectif (OPC, Sicav) ou des parts de sociétés. Pour bénéficier des avantages fiscaux du PEA, l’investisseur ne doit pas effectuer de retraits avant 8 ans. Au-delà de ce délai, les retraits restent soumis aux prélèvements sociaux mais bloquent la possibilité de faire de nouveaux versements.
Une autre forme de PEA a été créée pour orienter l’épargne des Français vers les petites et moyennes entreprises : le PEA PME. Il fonctionne exactement comme le PEA classique. Son plafond est de 75 000 € par personne. Il est possible de cumuler un PEA et un PEA PME.
Mixer les différentes classes d’actifs
Au sein d’un contrat d’assurance vie ou d’un PEA ou d’un CTO, il est recommandé de varier les
différentes classes d’actifs : actions, obligations, monétaires, parts de sociétés immobilières, etc.
L’intérêt de mixer différentes classes d’actifs ou zones géographiques ou secteurs d’activités est
qu’ils n’évoluent pas de la même façon ce qui permet de répartir le risque.
La diversification ou la répartition entre les valeurs (monétaire, obligations, actions, etc.) doit être
dosée en fonction de la sensibilité de chaque investisseur face à la prise de risque et à ses
connaissances financières et à son horizon de placement. L’accompagnement d’un conseiller permet de
s’assurer que les choix d’investissement sont adaptés à la situation du client.
Lisser son effort d’épargne
En programmant des versements réguliers, l’investisseur lisse son effort d’épargne sur le long terme. Ainsi, lorsque les marchés sont baissiers pour un même montant investi vous achetez plus de parts et moins de parts lorsque les marchés sont haussiers. Les effets des fluctuations de la Bourse sont donc atténués.