Comment l’assurance vie permet de protéger votre conjoint ?
Les informations contenues dans ce document sont exclusivement de nature générale et non exhaustive. Le contenu est proposé à titre informatif et ne constitue en aucun cas un conseil de la part de Société Générale. Il ne peut se substituer au conseil personnalisé dispensé par un professionnel qui vous proposera une solution adaptée à votre situation personnelle.
Pour protéger et garantir la sécurité financière de votre conjoint en cas de décès, il est important de réfléchir aux diverses solutions qui s’offrent à vous. L'assurance vie peut être l’une des solutions à étudier, car les capitaux sont généralement transmis aux bénéficiaires dans des conditions fiscales avantageuses.
Qu’est-ce que l’assurance vie ?
L’assurance vie est une solution d’épargne qui permet au souscripteur de
se constituer ou de valoriser un capital pour préparer différents
projets (achat immobilier, études des enfants, retraite), pour protéger
sa famille et organiser la transmission de son patrimoine à long
terme.
En cas de vie du souscripteur, il reste le bénéficiaire et titulaire des
fonds et peut récupérer librement le capital et les intérêts.
En cas de décès, une somme d'argent, appelée capital décès, est versée à votre ou vos bénéficiaire(s) désigné(s) (enfants, conjoints, concubin, frères et sœurs, etc.). Ce capital peut, par exemple, être utilisé pour diverses dépenses, comme couvrir les frais d'obsèques, rembourser des dettes… et aussi pour assurer le bien-être financier de votre conjoint.
L’assurance vie permet à l’époux survivant de disposer d’un capital rapidement
En l’absence de testament, la règle successorale d’un couple marié sans enfant est simple. L’époux survivant reçoit la totalité du patrimoine de son conjoint défunt, sans aucun frais de succession.
Toutefois, les formalités de règlement d’une succession peuvent être longues. Dans ce cas, souscrire un contrat d’assurance vie en désignant son époux comme bénéficiaire unique permet de percevoir les fonds rapidement en cas de décès du souscripteur-assuré. En effet, l’assureur verse le montant total du contrat sous 30 jours maximum après réception de tous les documents des bénéficiaires. Cette formalité peut être faite rapidement par le conjoint survivant.
Transmettre un capital à son conjoint survivant
L’assurance vie est transmise hors succession, tant au plan juridique que fiscal. Il faut veiller à ne pas dépasser la réserve héréditaire (la part du patrimoine revenant aux héritiers) en effectuant des versements pouvant être considérés comme exagérés. Ainsi le montant de l’assurance vie peut être transmis en totalité au conjoint survivant en franchise d’impôt sur le revenu, s’il est désigné comme bénéficiaire du contrat.
Protéger son conjoint survivant en cas d'enfants ou d'héritiers ascendants
L’assurance vie permet de transmettre à son conjoint survivant un
capital supérieur à la part lui revenant légalement dans la
succession.
En effet, il faut savoir que dans un couple ayant des enfants nés de son
union, le conjoint survivant choisit de recevoir soit un quart de la
pleine-propriété de l’héritage de son époux défunt, soit 100% de
l’usufruit. En revanche, en cas d’enfants nés de plusieurs unions, le
conjoint survivant reçoit seulement 25% de l’héritage en
pleine-propriété. Tous les enfants reçoivent obligatoirement les 75%
restants. De même, il perd la possibilité d’opter pour l’usufruit sur
100% du patrimoine de son époux défunt quand les parents de celui-ci
sont héritiers (en absence d’enfant du couple). Dans ce cas, le conjoint
survivant perçoit 50% de l’héritage.
Souscrire un contrat d’assurance vie au bénéfice de son conjoint
survivant permet de transmettre un capital supplémentaire.
Bon à savoir
L’assurance vie respecte le cadre légal de la transmission de
patrimoine.
Selon les montants investis et pour éviter toute contestation posthume
de ses choix de transmission, il est donc recommandé de prendre conseil
auprès d’un notaire pour vérifier le respect des parts réservataires.
Transmettre un patrimoine à son concubin ou son partenaire de Pacs
Un couple pacsé bénéficie de l’exemption des droits de succession, comme les couples mariés. Cependant, le conjoint pacsé survivant n'est pas considéré comme un héritier légal. Il ne peut donc hériter que si son conjoint défunt a rédigé un testament en sa faveur. Un testament est également indispensable pour transmettre un capital à son partenaire.
En cas de concubinage ou d’union libre, le barème des droits de
succession hors de la famille s’appliquent. Ainsi, la taxation du
montant transmis est de 60%, après abattement forfaitaire de 1.594
euros.
Désigner son concubin ou son partenaire de Pacs bénéficiaire dans son
contrat d’assurance vie permet donc d’augmenter le capital transmis. Une
façon de protéger son partenaire car les capitaux transmis sont exclus
des règles de succession. Pour l’union libre, la fiscalité applicable
dépend de la date de souscription du contrat ou des versements, de l’âge
de l’épargnant lors des versements, du capital versé à son concubin.
Ainsi, pour les contrats souscrits à compter 21 novembre 1991 lorsque
les versements ont été effectué par l’assuré avant ses 70 ans, les
bénéficiaires du contrat reçoivent lors de la succession jusqu’à 152 500
€ en franchise totale d’impôt lorsque les primes sont versées par le
titulaire après le 13 octobre 1998, et pour celles versées avant le 13
octobre 1998, sont totalement exonérées de droits de succession. Pour
les primes versées par le titulaire du contrat après 70 ans, celles-ci
font partie intégrante de sa succession après un abattement global de 30
500 €.
Chacun peut ouvrir un contrat d’assurance vie et désigner son partenaire comme bénéficiaire.
Souscrire plusieurs contrats d'assurance vie
Pour bien préparer sa transmission, il peut être judicieux de souscrire
plusieurs contrats d’assurance vie. La loi l'autorise. Avoir plusieurs
assurance vie peut faciliter la tâche du conjoint survivant après le
décès de son époux. Désigné bénéficiaire de premier rang, votre conjoint
a toute liberté pour accepter de recevoir un contrat et de refuser de
bénéficier d'un autre.
Ainsi, en renonçant au capital sur un ou plusieurs contrats, les sommes
investies et les plus-values reviendront aux bénéficiaires de second
rang (les enfants dans la plupart des cas).
L’assurance vie permet donc d’anticiper votre transmission et de protéger votre conjoint survivant. Elle vous laisse libre de changer d’avis à tout moment, selon les événements de votre vie familiale (divorce, remariage…). Il suffit pour cela de modifier la clause bénéficiaire de votre contrat. Soyez attentif lors de la rédaction de cette clause pour profiter pleinement des avantages de l’assurance vie. Et faites appel à un expert pour vous aider à la rédiger pour profiter d’une clause adaptée à votre situation.
Bénéficier de l’accompagnement de son Conseiller
Que ce soit lors de la souscription d’un contrat l’assurance vie, de versements complémentaires, d’arbitrages entre supports rapprochez-vous de votre conseiller pour que ce dernier puisse vous accompagner dans le choix des supports d’investissement et s’assurer que ces derniers soient adaptés à votre situation mais également pour vous guider dans la rédaction de la clause bénéficiaire.
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