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Les informations contenues dans ce document sont exclusivement de nature générale et non exhaustive. Le contenu est proposé à titre informatif et ne constitue en aucun cas un conseil de la part de SG. Il ne peut se substituer au conseil personnalisé dispensé par un professionnel qui vous proposera une solution adaptée à votre situation personnelle.
Lorsque vous perdez un proche et que vous en êtes héritier, vous héritez des biens (immobilier, épargne financière, objets de valeur…), mais également des dettes (emprunts, impôts dus, amendes…). Parfois, les dettes dépassent les avoirs et peuvent lourdement peser dans la succession. Qui doit les payer ? Vous avez le choix entre trois options.
Perdre un proche est déjà une épreuve morale difficile. Rapidement, la question du règlement de la
succession se pose. En tant qu’héritier, vous avez droit à une part du patrimoine net du défunt, appelé
« actif net successoral ».
Pour le calculer, un inventaire précis du patrimoine global du défunt s’impose. Celui-ci comprend des
avoirs (biens immobiliers, épargne financière, bijoux, tableaux...) mais aussi ses dettes (emprunts
bancaires non assurés, dettes, impôts dus, amendes...). Si les avoirs excèdent les dettes, vous devrez
les payer en totalité. Cependant, si les dettes dépassent les avoirs, la succession sera déficitaire.
Vous devrez donc régler toutes les dettes si vous avez accepté la succession sans prendre quelques
précautions.
La succession est un mode volontaire d’acquisition de biens après un décès. En tant qu’héritier majeur, vous avez le choix entre trois solutions appelées « options successorales ».
Vous pouvez :
Selon l’option choisie, vos obligations et vos démarches varient. Il est crucial de bien évaluer si l'acceptation ou la renonciation est plus avantageuse, surtout en cas de dettes importantes.
L'option successorale est indivisible et s’applique pour la totalité de la succession. Vous ne pouvez pas accepter une partie de la succession et renoncer à une autre. Toutefois, si vous êtes à la fois héritier et légataire (par testament) d'une même succession, vous avez un droit d'option distinct.
Si vous acceptez purement et simplement la succession, vous devenez responsable des dettes du défunt. Si les dettes dépassent ses avoirs, vous devrez payer sur vos propres deniers.
Lorsque vous acceptez purement et simplement la succession, votre choix est définitif. Vous devez assumer la totalité de la succession, y compris les dettes.
Si vous récupérez un bien, vendez un objet ou transférez une somme d’argent sur votre compte, cela peut être considéré comme une acceptation tacite. Dès lors, vous pouvez être redevable des éventuelles dettes du défunt. Il est donc recommandé de ne pas percevoir l’héritage avant d’avoir pris une décision définitive.
Pour éviter les mauvaises surprises, vous pouvez accepter la succession à concurrence de l’actif net.
Vous limitez votre responsabilité au montant de votre part d’héritage.
Les dettes du défunt sont payées avec l’actif de la succession avant le partage :
En cas de découverte tardive d'une dette importante, vous pouvez demander en justice à être déchargé en tout ou partie de votre obligation dans les 5 mois suivants cette découverte. Vous devez prouver votre ignorance de l'existence de la dette au moment de l'acceptation et démontrez les conséquences importantes sur votre patrimoine personnel.
Pour les successions ouvertes après octobre 2017, les héritiers ont six mois pour déclarer leur acceptation à concurrence de l'actif net auprès d'un notaire ou au greffe du tribunal judiciaire du lieu de résidence du défunt. Cette déclaration doit être accompagnée de l'acte de décès et d'un certificat d'hérédité.
Si vous ne souhaitez pas payer les dettes du défunt, vous pouvez renoncer à la succession. Dans ce cas, vous n’êtes responsable d’aucune dette et ne recevez aucun de ses biens.
Lorsque vous renoncez à la succession, vous pouvez encore changer d’avis et décider de l’accepter purement et simplement. Pour cela, vous devez remplir les 2 conditions suivantes :
La renonciation se fait par déclaration au greffe du tribunal du ressort de la succession ou chez un notaire. Elle est gratuite si l'actif net est inférieur à 5 000 euros. Au-delà, des frais notariés sont applicables.
Dès l’ouverture de la succession, vous avez 4 mois pour exercer votre option successorale. Passé ce
délai, un cohéritier, un créancier ou même l’État peut vous obliger à choisir par acte extrajudiciaire.
Vous avez 2 mois pour décider ou demander un délai supplémentaire au juge. Sans décision de votre part,
vous êtes considéré comme ayant accepté purement et simplement la succession.
Sans un tel ultimatum, vous disposez d'un délai maximal de 10 ans pour vous prononcer. Au-delà, vous
êtes considéré comme ayant renoncé à la succession.
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