SCPI, OPCI, SCI… Investir dans l’immobilier collectif

Investir dans l’immobilier, et pourquoi pas ? Vous vous êtes certainement déjà posé cette question. Une maison ou un appartement à soi… Pour se lancer dans le marché immobilier avec moins de contraintes, il existe d’autres solutions : SCPI, SCI et OPCI, suivez le guide pour bien choisir votre investissement.

L’immobilier, un placement apprécié des Français

L’investissement immobilier est depuis des décennies un des placements préférés des Français. Les raisons d’investir dans la pierre sont nombreuses : préparation de la retraite, financement des études des enfants, constitution d’un patrimoine, perception potentielle d’un revenu complémentaire régulier… Pour cela, différents placements dématérialisés dits « pierre-papier » existent. En effet, les placements immobiliers peuvent vous permettre d’investir avec un apport moindre que l’immobilier en direct.

Cet investissement, quand il correspond à votre situation patrimoniale et budgétaire, à vos objectifs et horizon de placement et à votre profil investisseur*, peut prendre différentes formes : des parts de SCPI (Société Civile de Placement Immobilier), d’OPCI (Organisme de Placement Collectif Immobilier) ou d’une SCI (Société Civile Immobilière). Trois formes juridiques à regarder avec attention avant d’investir.

Les SCPI qu’est-ce que c’est ?

Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) viennent de souffler leur 50ème bougie. En effet, ce placement, même si son nom est peu connu, est apparu dans les années 1970. Derrière les SCPI on trouve différents types de biens immobiliers : commerces, bureaux, hangars, logements… Les biens immobiliers sont gérés par des sociétés de gestion qui les proposent à la location dans l’objectif d’en percevoir des loyers. Ces derniers sont ensuite reversés régulièrement aux investisseurs après déduction des charges.

Vous pouvez également les acheter au sein d’un contrat d’assurance-vie. Au-delà du fonds en euros ou des unités de compte classiques investies en actions, obligations ou monétaires, il existe des unités de compte investies en SCPI.

Les OPCI comment ça marche ?

Les OPCI (Organismes de Placement Collectif Immobilier) sont beaucoup plus jeunes que les SCPI (Société Civile de Placement Immobilier), 16 ans seulement… le bel âge ! Ces fonds se composent de 60 % à 90 % d’actifs immobiliers et de 10 % à 40 % d’actifs financiers pour favoriser les éventuelles sorties des investisseurs et une diversification plus importante. Cette poche est constituée essentiellement d’actions, d’obligations ou d’autres valeurs mobilières.

Du côté des OPCI, le ticket d'entrée est généralement compris entre 100 et 1 000 euros. Elles peuvent être souscrites dans le cadre d’un Compte Titres Ordinaire ou être achetées via les unités de compte d’un contrat d’assurance vie multi-support.

La SCI pour investir à plusieurs

Beaucoup d’épargnants ont déjà entendu parler de SCI (Société Civile Immobilière). Il s’agit alors d'une société formée entre plusieurs membres d’une même famille ou entre amis pour faciliter la gestion, la fiscalité et la transmission de plusieurs biens immobiliers mis en commun. Il existe aussi des SCI gérées par des sociétés de gestion qu’on appelle parfois « SCI de rendement ». Elles peuvent être composées de biens immobiliers, de parts de SCPI et dans certains cas de valeurs mobilières.

Il faut distinguer les SCI traditionnelles, créées par les assureurs, des fonds catégorisés « autre FIA » (Fonds d’Investissement Alternatif) gérés par un Asset Manager (gestionnaire d'actifs) extérieur, et pouvant être proposés par plusieurs assureurs.

Les SCI de rendement sont accessibles à partir de quelques centaines d’euros et uniquement via les contrats d’assurance vie ou de capitalisation.

 

*Les investissements présentés dans cet article n’offrent pas de garantie de performance ou de revenus et présentent un risque de perte en capital.

Préalablement à tout investissement, rapprochez-vous de votre Conseiller pour vous assurer que la solution d'épargne envisagée est adaptée à votre situation patrimoniale et budgétaire, à vos objectifs et horizon de placement, à votre profil investisseur ainsi qu'à vos connaissances en matière de placements et de fonctionnement des marchés financiers.