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Les informations contenues dans ce document sont exclusivement de nature générale et non exhaustive. Le contenu est proposé à titre informatif et ne constitue en aucun cas un conseil de la part de SG. Il ne peut se substituer au conseil personnalisé dispensé par un professionnel qui vous proposera une solution adaptée à votre situation personnelle.
Le développement de la retraite par capitalisation est devenu un enjeu crucial de cette grande question de l’avenir de nos systèmes de retraite. Lancé en octobre 2019 dans le cadre de la loi Pacte , le Plan d’Epargne Retraite (PER) séduit justement de plus en plus d’épargnants. Abdela Omar, responsable d’équipe au sein du pôle ingénierie patrimoniale de Société Générale Assurance, décrypte les principales raisons de ce succès.
Avant 2019, l’offre d’épargne retraite était trop complexe, difficile à lire, les transferts étaient compliqués, voire impossibles, d’un plan à l’autre et la seule sortie possible était souvent en rente viagère. La loi Pacte a cherché à répondre à un objectif - comment dynamiser cette épargne-là - en simplifiant les dispositifs d’épargne retraite par la création :
L’épargne retraite est ainsi plus claire, plus lisible, donc aussi plus simple à alimenter.
Cinq ans après sa création, les chiffres sont très bons, le PER a trouvé son public : plus de 11 millions de personnes en ont souscrit un, avec un encours de 119 milliards d’euros à fin septembre2 2024. Et cet encours a fait un bond de 25% entre septembre 2023 et septembre 2024 ! Cette dynamique traduit l’attrait de ce produit et de ses atouts.
Pour moi le PER a quatre atouts majeurs.
Comme évoqué précédemment, sa première force réside dans la clarté de l’offre. C’est un véhicule unique, qui permet de centraliser ses produits d’épargne retraite, y compris ses anciens plans (Madelin, Article 83, PERP). Il fonctionne comme une seule enveloppe avec trois compartiments, correspondants aux versements volontaires de l’épargnants (pouvant être déductibles ou non fiscalement selon le choix opéré), aux primes d’épargne salariale et aux versements obligatoires de l’entreprise et du salarié. Comme chaque PER fonctionne avec ce même système de compartiments, il est possible, en respectant certaines conditions, d’y transférer les sommes d’un autre PER quelle que soit sa forme (PER individuel ou PER d’entreprise) mais également d’un ancien dispositif d’épargne retraite.
Le deuxième atout, c’est évidemment le volet fiscal et sa lisibilité. Si l’épargnant fait un versement sur un compartiment, il se voit appliquer la fiscalité inhérente à ce compartiment. Et s’il bénéficie d’une fiscalité avantageuse à l’entrée, il ne l’aura pas à la sortie et inversement. (Un focus est fait sur l’avantage fiscal du Per dans la suite de l’interview, ndlr)
Ensuite, il faut souligner la souplesse du PER, tant au niveau de son alimentation (l’épargnant peut y contribuer à son rythme via des versements libres ou programmés) qu’au niveau de sa sortie, ce qui le distingue des précédents dispositifs d’épargne retraite. L’épargnant peut récupérer son capital soit sous forme de rente viagère, soit en capital, soit avec un panachage des deux. C’est un placement qui en quelque sorte s’adapte à la vie de son titulaire car ce dernier peut aussi débloquer son épargne avant l’âge de la retraite dans certains cas expiration des droits à l’assurance chômage, invalidité, décès du conjoint ou partenaire de PACS, l’acquisition de sa résidence principale
Enfin, le dernier atout réside selon moi dans sa gestion. Dans un PER, la gestion a vocation, par défaut, à être pilotée, avec un horizon (l’âge de la retraite) qui permet de commencer par une plus grande exposition au marché avant de sécuriser les fonds à l’approche de l’âge de la retraite. Le temps long offre des perspectives de rendement intéressantes.
L’épargnant peut aussi choisir la gestion libre, s’il préfère choisir les supports lui-même accompagné de son conseiller, ou déléguée, s’il souhaite faire confiance à des experts de l’épargne qui prendront totalement en charge la gestion de son épargne.
C’est un élément important du PER, qui a largement contribué à son succès. Pour rappel, quand on verse de l’argent dans le compartiment des versements volontaires déductibles, on peut donc déduire ses versements de son revenu imposable. Cette déduction fiscale est limitée par un plafond annuel ou pluri annuel , qui diffère selon le statut de l’épargnant : en 2025, il sera de 37 094 euros pour un salarié et de 87 135 euros pour un travailleur non salarié (TNS). Ces plafonds sont susceptibles d’être revalorisés chaque année.
Je vais vous donner un exemple, pour illustrer le fonctionnement et l’impact de cet avantage sur la fiscalité d’un épargnant. Prenons une personne célibataire, sans enfant à charge, salariée avec un revenu annuel de 60 000 euros. En appliquant l’abattement forfaitaire de 10 %, son revenu imposable passe à 54 000 euros. Si cette personne effectue un versement de 5 000 euros sur son PER, au sein du compartiment correspondant au versement volontaire déductible, elle pourra déduire cette somme et faire descendre son assiette imposable à 49 000 euros (sous réserve d’avoir bien respecté son plafond de versement déductible). Comme nous sommes, pour ce niveau de revenu, dans la tranche marginale d’imposition à 30 % (au titre de l’impôt sur le revenu), ces 5.000 euros versés vont permettre à l’épargnant de payer 1 500 euros d’impôts en moins l’année prochaine.
C’est une illustration de l’effet de levier sur le PER : plus la tranche est importante, plus l’effet de l’avantage est conséquent.
Attention, l’administration fiscale ne nous oublie pas pour autant et à la sortie du PER, les sommes récupérées par l’épargnant (en capital ou en rente) qui ont bénéficié d’une déduction fiscale à l’entrée vont être soumises à l’impôt sur le revenu.
A la sortie, il peut aussi être intéressant de fractionner le capital que l’on souhaite récupérer. Par exemple, l’épargnant peut récupérer 10 % de son capital chaque année. Il est également possible, chez certains assureurs, de récupérer du capital quand l’épargnant en a besoin, au cas par cas. Chez Société Générale Assurances, nous autorisons par exemple jusqu’à deux retraits par an !
Pour plus d'informations, merci de prendre rendez-vous avec votre Conseiller.
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1. LOI n° 2019-486 du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises.
2. Chiffres du ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielles et numérique
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