L'objectif de gestion du FCP est de réaliser une performance supérieure à l'évolution de l'indice Bloomberg Barclays MSCI Euro Aggregate Sustainable SRI Index (dividendes nets réinvestis), sur la durée de placement recommandée supérieure à 3 ans, en investissant de manière prépondérante dans des titres de créances négociables à revenu fixe non spéculatifs (Investment Grade). La sélection des émetteurs combine des critères d'analyse financière et extra-financière, intégrant la prise en compte de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).

En mars, le fonds a sous-performé son indice de référence, principalement en raison de la performance négative de plusieurs secteurs. La dette des marchés émergents a nui à la performance, car l'aversion au risque a pesé sur la dette en devises fortes, les positions en Pologne et en Roumanie, en particulier cette dernière suite à une dégradation de la note par Moody's. Le crédit de qualité investissement (IG) a également nui à la performance, car les mouvements généralisés d'aversion au risque, exacerbés par les préoccupations tarifaires, ont entraîné une sous-performance des banques de premier rang et des secteurs financiers. Les actifs titrisés ont également pesé sur la performance, en particulier les ABS, bien que les bons fondamentaux aient partiellement compensé les pertes, les obligations sécurisées ayant apporté une contribution positive. Les obligations d'État européennes, en particulier en Grèce et en Italie, ont bénéficié des attentes de soutien budgétaire.

Le portefeuille a connu plusieurs changements, avec une augmentation de la duration active à +0,19 an et l'ajout de positions en Italie et États-Unis vs. Canada. Le fonds a réduit son exposition aux obligations financières de premier rang en prévision d'un élargissement des spreads après l'annonce des droits de douane américains. Les stratégies d'inflation comprenaient l'achat d'un linker français, et les stratégies d'obligations d'État européennes se sont concentrées sur l'Italie, la France et la Grèce.

À l'avenir, le fonds s'attend à une hausse de l'inflation due aux dépenses de défense, mais a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour 2025 à +0,5 % en raison de l'impact des droits de douane. Avec la baisse des prix des matières premières, les prévisions d'inflation pour l'année ont été revues à la baisse, renforçant les anticipations de baisses de taux de la BCE de 25 points de base en avril et juin. En matière de crédit, le fonds reste sélectif, préférant les obligations IG européennes aux IG américaines, en se concentrant sur les secteurs non cycliques tels que les banques, les services aux collectivités et les REIT, qui devraient être moins affectés par les droits de douane.